vendredi, 07 février 2020 10:08

Ecole française : trois gros problèmes, un seul objectif

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Le système scolaire actuel génère trois gros problèmes :

D’une part,  l’Education Nationale pour nos enfants s’effondre, résultat d’une destruction méthodique et progressive...

...entamée, pour la période contemporaine, sur la base du plan Langevin-Wallon de 1947 qui révolutionne le système scolaire, lieu d’instruction et de formation intellectuelle, en lieu de vie , centre d’activités, de loisirs et d’endoctrinement aux valeurs de la république au premier chef desquelles « l’égalité », lieu de vie caractérisé par la disparition progressive des cours transmetteurs de savoir remplacés par des activités, ce qui est le plus sûr moyen de faire disparaître la culture française dont Macron prétend qu’elle n’existe pas.

L’aboutissement de ce processus est officialisé par la loi de refondation de l’Ecole du 8 juillet 2013 à la suite de la charte pour bâtir l’Ecole du XXIème siècle de Claude Allègre qui en a dessiné les fondements, substituant à l’acquisition du savoir, la conformité aux valeurs dites de la république.

Nous arrivons donc au terme de ce processus, et Blanquer ne procède en rien à la restauration du système éducatif pour nos enfants, il en accélère, au contraire, son achèvement. Toute sa communication consiste en une désinformation éhontée visant à présenter les dispositifs d’excellence en place et ceux prévus réservés aux seules populations issues de l’immigration, comme s’ils étaient applicables à tous.

Le deuxième problème est l’émergence d’un système éducatif d’excellence en faveur des élèves de l’immigration, qui a pris son essor depuis une vingtaine d’années : « équipes de réussite éducative », « écoles de la 2nde chance », « internats d’excellence » rebaptisés « internats de la réussite » puis « internats de proximité », structures spécifiques d’accès à l’enseignement supérieur d’excellence - « cordées de la réussite », « classes préparatoires intégrées », « classes préparatoires à l’enseignement supérieur »… - toutes ces structures sont basées sur l’acquisition d’un savoir structuré, d’une culture solide, avec l’usage de méthodes pédagogiques efficaces d’une accompagnement personnalisé encadré par un personnel enseignant trié sur le volet.

Environ, un million d’enfants sont passés par ces différentes structures et aujourd’hui, la généralisation de ce système d’excellence en faveur des populations issues de l’immigration est officialisée par la « refondation de l’éducation prioritaire » présentée six mois après celle pour nos enfants tellement elle s’en démarque fondamentalement, toujours basée sur l’acquisition d’une culture solide et la recherche de l’excellence des résultats et aujourd’hui, environ 1 500 000 enfants de l’immigration – y compris de l’immigration la plus récente – en bénéficient.

Le troisième problème est la volonté de main-mise de l’Etat sur les écoles hors-contrat c’est-à-dire les écoles indépendantes qui tendent à se multiplier, écoles qui dispensent un réel enseignement et de qualité.Scolarisant environ 75000 enfants, elles sont libres, en principe de leurs méthodes et de leurs contenus.

Mais la loi Gatel de 2018 - non seulement largement soutenue mais assurément suscitée par Blanquer - tend à assujettir les écoles hors contrat à des conditions d’ouverture plus difficiles et aux méthodes et contenus identiques à ceux de l’Education Nationale, autrement dit, cette loi a pour objectif de faire perdre leur spécificité à ces écoles et d’empêcher non seulement, la survivance d’une élite française mais d’une réelle culture française.

A cet égard, lors d’un récent entretien  organisé par « France-inter », « France-info » et « le Monde », Blanquer s’est targué que la loi Gatel lui « permet aujourd’hui d’empêcher l’ouverture d’écoles dans le hors contrat, ce qui n’était pas le cas auparavant, et j’en ai empêché plusieurs dizaines, notamment à l’occasion de la dernière rentrée…nous le faisons aussi en lien très étroit avec les préfets avec qui je parle de çà régulièrement… »!

CONCLUSION 

Cette politique éducative n’a donc d’autre but que d’accompagner le grand remplacement de population : faire des populations issues de l’immigration l’élite de la Nation française et de nos enfants leurs larbins, devenus incapables de tenir leur place dans la société et dans quelque profession que ce soit autre que subalterne.

L’instruction des enfants n’étant pas une fonction régalienne, nous sommes en droit de refuser que nos enfants soient enrégimentés dans un système scolaire qui non seulement les détruit et mais détruit la France et il est urgent  de libérer le système scolaire de cette imposture, de cette haute trahison  de ceux-là même  qui sont censés nous gouverner.

La seule solution qui pourrait neutraliser cette situation est la mise en place du chèque-éducation, s’appuyant pour ce faire,  sur la « Fondation pour l’Ecole » qui a tracé la voie en créant des structures propres à assurer dans les meilleures conditions, la renaissance de l’Ecole.  

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